Hervé De Charette appelle le Nouveau Centre à "bondir"

Publié le par Fédération Nouveau Centre de Savoie

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"L'UMP, rassemblement
de la droite et du centre, c'est fini
"


Hervé de Charette





Le député Nouveau Centre (NC) du Maine-et-Loire Hervé de Charette a estimé mardi que "l'UMP, comme rassemblement de la droite et du centre, c'est fini" et appelé le NC à "bondir dans l'espace politique qui s'ouvre devant lui".

 

"L'UMP, comme rassemblent de la droite et du centre, ça n'a pas marché. Je pense que c'est fini. L'UMP est désormais le parti de la droite française, il sera très difficile de changer cet état de fait", a expliqué à l'AFP l'ancien ministre giscardien.

 

"Cette nouvelle donne n'est pas nécessairement négative. Nous sommes toujours des alliés dans la majorité. Mais le Nouveau centre doit bondir dans l'espace politique qui s'est ouvert devant lui", a-t-il ajouté.

 

Hervé de Charette s'est exprimé en ce sens mardi matin à l'Assemblée nationale devant l'ensemble des députés du NC.

Selon lui, le parti doit avoir trois objectifs : rassembler la famille centriste dont des pans entiers sont à l'extérieur (centristes de l'UMP ou du Mouvement Démocrate notamment, NDLR), prendre son indépendance car ce n'est pas le suivisme qui protège mais la détermination, et ne pas avoir peur car la peur n'écarte pas le danger".

 

"Le NC n'est pas un parti associé au sein de l'UMP, c'est un parti autonome qui exprime la vision constante dans la vie politique française des familles du centre droit. Ce que je propose, c'est un retour à nos fondamentaux", a fait valoir Hervé de Charette.

 

"J'ai l'intention de booster le mouvement car je le crois vital", a-t-il dit se présentant comme "l'avant-centre du Nouveau Centre".

 

Pour autant, le député n'estime pas "judicieux pour les centristes de s'en prendre à Nicolas Sarkozy". "Il est en face d'un tsunami politique dont les conséquences vont se dérouler dans les semaines, les mois qui viennent. Sa responsabilité, c'est de tout changer, de la cave au grenier. Il faut une remise en cause profonde de la gouvernance", a-t-il estimé.

 

"Il n'y a pas de raison que nous cherchions à être les supplétif du PS dans la déstabilisation du président. Il faut au contraire accompagner cette démarche pour la deuxième période qui s'ouvre", a-t-il conclu.

 

Article de l'AFP

Photo de : http://www.lepoint.fr/

Publié dans Actualité nationale

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